Rentrée dans la luxueuse parfumerie du coin, elle se dirige vers une bouteille simple, la prend, l’ouvre et respire l’odeur. La vendeuse se précipite, lui offre son aide. Souriante, elle lui demande un bout de papier pour en mettre du parfum. Tout en prenant un bot de tissu, la vendeuse l’imprègne de parfum et le lui tend.
Nuage,
brouillard : la vendeuse, sans bouger s’éloigne,
l’étalage disparaît,
la parfumerie se transforme…
elle seule respire l’odeur de ce bout de tissu en voyageant dans un ailleurs impossible à nommer sur le coup. Hm, cela me rappelle quelque chose, dit-elle.
L’après-midi passe, elle est enveloppée en cette odeur d’un rêve-ailleurs. Impossible à le saisir cet ailleurs.
Plus tard dans la journée, en humant encore, elle revoit une orangerie près de Taroudant
Il n’y a pas de plus délicieuse voix que le silence enfoncé dans le cœur d’un automne du désert.
Je ne connais pas Taroudant, mais je crois que je peux imaginer les fragrances d'une orangerie...
ReplyDeleteps : je n'ai pas osé m'approcher du livre ;)
Les fragrances d'une orangerie: subtiles et enivrantes.
ReplyDeleteLes livres que nous sommes censés lire, même et, surtout, quand nous ne les touchons pas, sont comme les êtres que nous devons connaître: ils nous attendent en chemin.
;)