«A demain. Nous passons tous les jours de notre vie à prendre congé, à dire et à entendre dire à demain, et fatalement, un jour ou l'autre sera le dernier pour quelqu'un, soit celui à qui nous avons dit à demain ne sera plus là, soit nous qui avons dit à demain ne serons plus là».
C'est ce que disait Saramago. Il ne le dira plus, mais nous pouvons encore lire ses livres aujourd'hui, pas demain!
Aujourd'hui, tant que nous vivons un temps un tantinet plus illuminé, car si le monde retournait un jour entre les bras aimants de l’église (surtout catholique), les livres du Maître seront interdites et brûlés sur la place publique comme des êtres vivants, n’en plaise pas à ce Dieu cruel, création purement humaine en quel ni Saramago, ni modestement la sous-signée, ne croient pas. Si Saramago n’est pas un Dieu, et je n’oserais pas dire que ce grand écrivain est Dieu, car il n’y a pas de création humaine plus cruelle que celle-ci, cruelle par tout ce quelle a eu la non bienveillance de nous faire subir en tant qu'espèce, il reste un Ange.
Je me demande ce que José Saramago aurait répondu à l’attaque effrontée que le journal du Vatican l'Osservatore Romano a eu le manque de savoir-vivre de publier deux jours après sa mort? Dans son édition datée de Dimanche, la si clémente église catholique a qualifié l’écrivain de «populiste extrémiste» et d'«idéologue anti-religieux».
Saramago avait provoqué l'ire du Vatican et de l'Église catholique avec son livre «l'Evangile selon Jésus Christ» (1992). Christ y perdait sa virginité avec Marie-Madeleine.
L'écrivain avait de nouveau suscité la colère des catholiques, en 2009, en récidivant avec «Caïn» où la personnification du Mal, assassin de son frère Abel, est décrit comme un être humain ni meilleur, mais surtout ni pire que tant d’autres, tandis que Dieu est présenté comme injuste et envieux. Est-ce Dieu créé à l’image de l’église catholique ? N’est-il pas, par pur hasard, responsable de pires génocides que l’humanité a perpétrés en son nom? Si les choses sont ainsi... il me semble que leur Dieu est injuste et envieux et que sa mère, l'église n'est que vieux jeu.
L'Ange est mort, quand viendra-t-il le tour des églises et de leurs Dieux?
Je partage tout à fait ce point de vue... et comblerai (hélas) un de ces demains qui viennent une lacune... car je n'ai jamais lu Saramago...
ReplyDeleteet puis « populiste extrémiste » et d'« idéologue... religieux » finalement sont des traits qui vont très bien à l'église (quelle qu'elle soit).
La Sainte-mère l'Église n'a rien à dire. Avec Saramago tout était beau, et moins faux.
ReplyDelete"Moins faux"... j'aime beaucoup cette formule ! Saramago, viiite !
ReplyDeleteUne belle journée pour toi
Moins faux et donc plus vrai...
ReplyDeleteJe vais relire Death with Interruption en son honneur, au cours de mes prochaines vacances qui arrivent à grands pas... Pas demain, mais dans quelques semaines...
D'ailleurs, même si ma bibliothèque est à mon humble avis imposante, c'est le seul livre de Saramago qui s'y trouve.
Ciel que je fais dur, parfois!
Je vous remercie de vos mots.
ReplyDelete@Rosie il faudra essayer The Notebook
@Ötli commence avec La caverne
@Anonymous la Sainte-mère l'Église parle même quand il n'y a rien à dire ;)
des superbes yeux
ReplyDeleteUn petit bonjour chez vous. je vous ai vu chez Rosie donc je passe aussi mais là pas trop de temps mais je vais revenir
ReplyDeleteBonne journé ♠
Merci Nathan, merci France de me rendre visite. Bonne journée à vous.
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