Je n’ai même pas ouvert mes yeux, dit-il.
Ne t’en fait pas, il n’y a rien à voir dans le monde à cette heure-ci, lui répond-elle.
En effet, c’est à ce moment que l’arbre reprend sa position, sentinelle devant leur fenêtre.
Essoufflé d’avoir trop couru durant la nuit.
C’est de notoriété publique : les arbres, dès que nous nous endormons partent se ressourcer ailleurs et ce n’est que tôt le matin qu’ils reviennent reprendre leurs places et leurs habitudes. Parfois si fatigués, qu’ils ne bougent pas les feuilles.
C’est plus tard que Dieu s’est dirigé vers la cuisine préparer le thé et remettre le monde en ordre.
Et ainsi nous avons pu déguster un thé à l'abri des regards, sous l'arbre fatigué ;)
ReplyDeleteen effet! :)
ReplyDelete... pour ne voir que la beauté du monde ;)
ReplyDeleteQuand j'ai froid à l'âme, c'est chez toi que je viens me réfugier... Des textes aussi magnifiques que les tiens ne peuvent qu'apporter une grande chaleur des plus bienfaisantes.
ReplyDeleteMerci pour cette plume ravissante, Maura!
@ Ötli - je crois qu'il faut se réfugier dans la beauté du monde. C’est le seul endroit serein :)
ReplyDelete@ Rosie - Je ne saurais pas dire à quel point j’apprécie tes visites et tes mots. Parfois il me semble que remercier et sourire fait l’affaire, comme on dit dans un langage plus familier. Autres fois… je rêve d’être capable de puiser et d’en trouver Les MOTS, les inventer spécialement pour apporter un certain bonheur à ceux qui prennent leur temps pour me rendre visite dans ma maison des mots.
Tu es capable, Maureen, et tu en puises toutes les fois que tu écris. Tu les manipules avec tant d'adresse qu'on dirait que les fais renaître sous un jour nouveau, plein d'espoir. C'est un pur délice de te lire, ma belle, de savourer tous tes mots...
ReplyDeleteJ'aime cette histoire où les arbres s'en vont se promener la nuit.
ReplyDeleteD'ailleurs, n'en trouve pas parfois certains, sur le bord du chemin, tout près à reprendre la route dès le coucher des humains ? Pas plus tard que ce week-end, j'en ai vu un qui avait des allures de cheval cabré ;-)
Oui, les arbres bougent, changent de place dès que notre regard ne peut pas les toucher. Magnifique ton arbre-cheval cabré, Stolvezen.
ReplyDelete@Rosie merci et encore merci de tes bons mots!