Friday, June 11, 2010

Réponse à Rosie

Ma très chère Rosie, le syndrome des « doigts insoumis » arrive aux meilleurs d'entre nous. Je vais faire une confidence: j'ai décidé à un certain moment dans ma vie (et je refuse d’en dire plus) de vivre chaque jour comme si c'était ma dernière. Dans mon cas, bien particulier, cela suppose de faire et de dire tout ce que je veux afin de ne pas avoir des regrets avant le dernier souffle. Évidemment, pour ce qui est de choses blessantes, je retiens un peu mon souffle avant de faire « ma soupe au lait », comme le dit si bien mon patron (lui-même tombant parfois dans l’état de soupe au lait, mais généralement personne fort agréable que j’apprécie beaucoup). Ceci étant dit, et ce n’était qu’une très longue parenthèse explicative, j’ai une chose à te dire : je suis très contente de te connaître, de t’avoir comme amie (oui, virtuelle, mais il y a à peine quelques dizaines d’années, avant l’avènement de l’Internet, on avait encore des amis, des vrais, par… correspondance). Merci d’être!

Alors, voilà, je l’ai dit et tu le sais. Vas-tu sourire?

Le coucher de soleil de ma photo précédente état à Matane, Québec, Canada, en 2007. Depuis, je suis en peu mélancolique quand j’entends cette chanson : http://audiogram.com/nouvelles/20070214/ peu importe où je me trouve au moment de l’écoute :)

3 comments:

  1. Ah mon Dieu, Maura, tu ne peux absolument pas imaginer à quel ton billet m'a touchée! Que tu aies pris le temps d'écrire tous ces mots pour moi m'émeut au-delà de tout ce que je pourrais ajouter ici! En fait, I'm at a loss for words, chose qui m'arrive peu souvent... Tu n'as qu'à n'en parler à mon entourage!;)

    Et moi aussi, je suis plus qu'heureuse de t'avoir comme amie virtuelle puisque dans ce monde, l'amitié ne juge pas, ne condamne pas et ne compare pas. Elle est inconditionnelle. Voilà pourquoi que d'avoir une précieuse amie comme toi est un immense privilège que rien au monde ne saurait remplacer.

    J'ai souri... Un gros sourire éclatant qui vient directement du coeur et dont j'avais grand besoin.

    Merci, Maura, merci. And thanks for being you!

    P.S.: J'adore Isabelle Boulay et Matane! Tout au cours de mon enfance, pendant au moins 8 étés, mes parents et moi passions nos vacances d'été en Gaspésie et nous avons visité Matane bon nombre de fois.

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  2. Je voulais ajouter qu'il faut une grande sagesse pour vivre chaque jour comme s'il s'agissait de la dernière... J'admire ta sagesse et ta dignité, Maura...

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