Ce matin, quelques gouttelettes de pluie sont venues frapper à nos fenêtres.
Pressées, elles se sont écrasées laissant derrière un ciel lourd.
Les arbres du coin n’ont pas frémi
Les humains se sont cachés sous des parapluies
La beauté du monde se déploie au-delà
Sourire innocent au coin de l’œil.
Même Dieu et Allah ont arrêté leur éternelle partie d’échec pour regarder
La fumée des incendies d’en bas a volé la vision…
Enfin, pour ce qui est des voiles, les deux en savent quelque chose,
C’est en leur nom qu’on couvre les femmes.
Le ciel, s’est voilé à tort et à travers
Cela passera vite
Ne resteront que les femmes – tisseuses de voiles pour couvrir vérité, mensonge, courage…
Qui dit qu’un voile n’est pas aussi puissant qu’un sabre?
Merveilleusement bien écrit... On peut presque lire les larmes à travers les voiles...
ReplyDeleteOn ne peut plus touchant, Maura. Un cri du coeur, un sanglot de l'âme. Tout un billet!
Merci, Rosie!
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