Timides, elles ont commencé par bien enfoncer leurs racines, sans bouger les feuilles et les fleurs. Durant une semaine, elles se sont livrées à ce travail laborieux, sans m’adresser la parole, sans communiquer entre elles, comme les moines du mont Athos qui font tout en communauté et… en silence.
Ensuite, elles ont travaillé leur feuillage : une chose à la fois donne de meilleurs résultats dans leur monde serein; dans le nôtre aussi, mais ça c’est une autre histoire. Après avoir rempli tout l’espace disponible, elles se sont mises à faire des fleurs et à jacasser.
Je regarde leur ménage communautaire, une tasse de thé vert à la main, sourire songeur aux lèvres. Même les avions qui passent devant mon balcon s’arrêtent écouter leur incessant bavardage, c’est juste le colibri qui ne les a pas entendues encore.
Tu racontes tellement bien que j'ai l'impression d'être à tes côtés en train de déguster un thé vert avec toi en attendant ce fameux colibri... Bon week-end, Maura!
ReplyDeleteMerci, Rosie.
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