Saturday, December 31, 2011

Mon gâteau


Chez nous, on prépare ce gâteau deux fois par année: pour les Pâques et pour Noel. Je l’ai préparé cette année pour le Nouvel An et la maison est toute embaumée par les parfums de cette merveille appareillée au panettone italien, au babka polonais, à la brioche française…

Pour moi c’est moins un gâteau, qu’une religion, un acte de foi et je l’adore parce que dans la cuisine, durant sa préparation, il faut une température tropicale.
Maintenant, je viens de le sortir du four et je le partage… en photo J   

Wednesday, December 21, 2011

des fêtes et du travail

2011 finit en beauté, 2012 reste à vivre.

Joyeuses fêtes!   

Monday, December 19, 2011

Kim Jong-il



Non, ils n'ont pas les cerveaux lavés, mais les dictatures ne donnent pas de choix quant au respect des obligations civiques. Et pleurer un parent si cher en est une... 

Thursday, December 15, 2011

des changements et de la tristesse

Il y a un an, je vivais en pleine tourmente organisationnelle. Je me sentais triste, car j’appréhendais les changements. Mais les changements organisationnels sont comme la pluie ou comme la toux si vous voulez : on ne peut pas échapper. Alors, j’ai subi lesdits changements : un nouveau patron et ses exigences, un nouveau bureau, tout près de celui du patron – pour surveillance accrue (je le taquine maintenant); pour qui tu sois intégrée dans l’équipe (explique-t-il).

En employé incommode, au début, j’ai organisé des batailles et des guerres : sans vainqueur, sans vaincus, car le nouveau patron a su garder son calme. Pour ma part, afin d’éviter les énervements, j’ai commencé à faire des blagues. Surprise, cet ex politicien de patron, savait rire, en rajouter, ironiser finement… en plus de regarder attentivement, de faire de constats et de prendre en compte les désirs de ses employés. Le mien c’était plus de travail, des dossiers plus intéressants. Souhait exaucé! En 2011, j’ai été submergée par le travail. Parfois énervée, prête à lui sauter à la gorge en bon bouledogue, en le traitant de dictateur quand il n’acceptait pas mes arguments, mais, au fond, toujours contente, heureuse et prête à relever de nouveaux défis.  

D’autres changements s’annoncent en cette fin d’année, l’annonce officielle sera faite demain. Pas besoin de vous le dire, je crains que cette année, encore une fois, il y aura parmi ces changements un ou deux qui affecteront ma vie professionnelle.

Je carbure aux changements, c’est pour moi une source d’énergie, de motivation intrinsèque…  néanmoins, j’aimerais pouvoir échapper aux changements une année. J’envisageais faire un bilan de carrière à la fin du 2012… maintenant, il me semble que je ferai mieux de le dresser le plus tôt possible.

À demain…

Tuesday, December 6, 2011

si j'étais...


Kenza m’invite à une sorte voyage de découverte sous le thème « Si j'étais... »


Comme j’aime les voyages…
 

Une époque






Celle de grandes découvertes maritimes (le XVe siècle), quand les cartes étaient incomplètes, le monde dépourvu de frontières fermées, de visas et de l’obligation de déclarer les souvenirs   




Un mouvement pictural
La Renaissance – car ce fut le temps d’une vraie révolution, d’une redécouverte de la beauté humaine















Un musée
Le musée des beaux-arts de Boston pour son silence et la qualité de son exposition permanente










Un peintre
Sandro Botticelli pour la finesse de ses visages











Une égérie
Oriana Fallaci – quoi qu’elle ne répond pas nécessairement aux critères…

Un tableau
La Naissance de Vénus (Botticelli) parce j’ai regardé la reproduction mon enfance durant n’ayant pas espoir de voir l’original. Changement d’histoire=changement de vie







Un sujet
Un être humain doté d’une bonne dose d’humour noir


Un support
Une feuille de papier sur laquelle fut jadis écrite une lettre d’amour

Une matière
Sable – pour sa mouvance et sa capacité de ne pas s’opposer aux vents











Une couleur
Le plus bleu des bleus

Tuesday, November 29, 2011

Sans queue ni tête

Je viens d’apprendre qu’il y a eu une motion de félicitation pour mon travail lors du colloque institutionnel. Je ne suis pas friande de félicitations ou de compliments. Les caresses dans le sens du poil m’énervent. Cependant, il est vrai que pendant quatre semaines j’ai travaillé comme une forcenée.
Ce soir, devant mon ordinateur, je suis contente que l’événement et les félicitations soient maintenant choses du passé.
Le présent sollicite toute mon attention. Il est glissant, gluant, prêt à avaler, une fois de plus, le semblant de tranquillité acquis par hasard. Je sens le besoin de partir en voyage, de découvrir un pays différent, d’écouter les histoires des inconnus, de recharger mes batteries avant tout tremblement… ou aller dans le Grand Nord pour entendre le vent, le sentir mordre mon visage… ou prendre la voiture et rouler loin d’ici, l’abandonner en fin de voyage (quand je serais crevée de fatigue) et revenir en avion pour reprendre le tran-tran quotidien.
Écrire, plonger dans le travail…

Pour une personne qui carbure au changement, j’ai de drôles d’idées ce temps-ci…   


Wednesday, November 23, 2011

la première neige

Furtivement, la neige tombe dans mon jardin
Silence
On file du blanc coton

Monday, November 21, 2011

Devant l’église anglicane…

Je marche pressée dans le froid d’une première journée qui semble descendue sur terre directement d’un hiver que j’étais en train d’oublier. Emmitouflée, la dame est assise devant l’église anglicane et quémande. Je lui fais signe que je n’ai pas d’argent – je disais vrai – et je continue mon chemin.

« Bonne journée », me souhaite-t-elle et, en retournant ma tête, sourire dans les yeux et aux lèvres, je lui retourne le souhait. « Gardez le sourire », me crie-t-elle après. Je me suis arrêtée net, la main sur le cœur, touchée au plus profond de mon âme : vous aussi, madame, vous aussi!
Sur le coup, j’ai pensé que rester assise sur le trottoir, même bien emmitouflée, lui demande plus de force pour affronter le monde et la vie, beaucoup plus que j’en ai besoin pour faire face à mes insignifiants problèmes au boulot.     

Thursday, November 17, 2011

THE WRONG SIDE OF CAPITALISM


D’un pas décidé, il monte sur la rue de la montagne. Jeune, visage serein, bien habillé, il a l’air d’un jeune professionnel en pleine ascension. Il porte précautionneusement une pancarte, comme si le sort du monde entier en dépend. Distraite comme je suis, je remarque la pancarte et je me mets à lire le texte :

EVERY DAY I WAKE UP ON THE WRONG SIDE OF CAPITALISM (voir note de fin de texte)

Je lis et je ris aux éclats, prête à l’interpeler pour apprendre quel sera, d’après lui, le bon côté dudit capitalisme. J’ai presque le goût de lui expliquer la différence entre le capitalisme et le communisme : peu importe de quel flanc tu te trouves en capitalisme, au moins, tu peux dire que c’est le mauvais côté, chose interdite en communisme.

Le regard d’un monsieur âgé, guindé dans son complet noir, arrête mon élan communicationnel, cependant, en riant de bon cœur, je suis retournée au travail. Depuis presque deux semaines, je réussis l’exploit de prendre ma pause à midi et d’aller sur la montagne.
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Il s’agit d’une « tune » du rappeur  Sun Rise Above à écouter ici : http://youtu.be/x9k4rS_q1Gk

Tuesday, November 15, 2011

Préjugés


Arrêtons les préjugés!
Les hommes sont capables d’exécuter plusieurs tâches simultanément. Ils peuvent par exemple dormir et ronfler, tous en rêvant qu’ils jouent au soccer.  

Monday, November 14, 2011

fil


Feuille jaune
Accrochée à un fil
Prête à tomber sur la tristesse

Bonheur à suivre

Blanc et bleu - pour Ötli


... je me suis rendu compte que je n'ai pas pris en photo des maisons blanches aux volets bleus... mais j'en ai vu dans le monde :)

Friday, November 11, 2011

16



little song for our 16 years of teenage dream –
this is not our kind of music;
however, not looking back is our kind of life

Petite chanson pour nos 16 ans de rêve d'adolescence.
Ceci n'est pas notre musique,
cependant,
ne pas s'attarder sur le passé est notre manière de vivre

Monday, November 7, 2011

derniers soubresauts



petite promenade sur la montagne,
seule,
regardant les feuilles,

les arbres

les derniers soubresauts de l'automne


délice!



Sunday, November 6, 2011

retour


Il sera de retour aujourd'hui.
Je l'attends
soleil et ciel bleu parure aux fenêtres
des fleurs fraîches et un grand sourire.




Même notre grisaille de chat errant
L’attend…


Thursday, November 3, 2011

New York sous le soleil

Majestic - on a sunny day
Majestic - sous le soleil

 as mother, as daughter
telle mère, telle fille
 What the heck?
Quoi?
 Columbus day, my Father
La journée de Christophe Colomb, mon père
NY and Latino girls under the sun
New York et les filles latino sous le soleil

Wednesday, November 2, 2011

sous la pluie

 fin de semaine sous le signe de la pluie... À Québec


Thursday, October 20, 2011

Monday, October 17, 2011

humour noir


Endeuillé, le jeune arrive à l’école. Que s’est-il passé, lui demande la maîtresse.
-Mon père est mort, répond le petit.
-Comment?
- Un accident d’avion.
- C’est étrange, j’avais l’impression que ton père ne prend jamais l’avion pour se déplacer.
- En effet, mais hier, pendant qu’il traversait le pont Jacques Cartier en vélo, il a vu un avion et, en le regardant, il est tombé dans un gros nid de poule. Pauvre père est mort sur le coup…

Monday, September 26, 2011

Lisbonne - Lisboa


Lisbonne et son parfum de cannelle
Ses ruelles, ses funiculaires, ses trams
Le sourire aimable des gens
Les histoires des personnes avec qui nous avons fraternisé dans une gargote du centre-ville :







Lui, português entouré de sa famille, avait vécu une partie de sa vie en Afrique du Sud et en Mozambique

Elle, anglaise, les avaient rencontré à un moment donné en Angleterre, même si, tout comme mes português, elle aussi avait vécu en Afrique du sud. Mais dans cette petite gargote ils reviennent chaque fois que le sort les laissé le temps de retourner dans leur chère ville : Lisboa.

F et moi les avons y rencontré pendant qu’affamés on cherchait quelque endroit populaire pour goûter l’atmosphère et la cuisine locale, parmi les gens du pays. Ils nous ont recommandé la gargote, le porc et le vin rouge. Pendant le repas pris sur le pouce, ils nous ont amusés avec les histoires de leurs vies respectives.



Lisboa et son fado
La pierre blanche qui pave les rues
Glissante sous la pluie, aveuglante sous le soleil.









Le café bon (comme l'amour) et les gâteaux avec 1000 calories la bouchée – mais ô, que bons…









Lisboa et ses magasins de chaussures,
Les sacs des créateurs lisboètes : petites merveilles

Castelo de São Jorge (château)












visité le soir, tard, sous un ciel menaçant
qui a eu le bon goût de ne pas déverser le déluge...




Et de nous donner le temps de flâner
De découvrir












Mosteiro dos Jerónimos : un rêve architectural








Lisboa et son tram 28







Que choisir? D’y retourner le plus tôt possible :)

Saturday, September 24, 2011

Festas do Povo, das Flores ou dos Artistas (Fête des fleurs) - Campo Maior

Une bourgade tranquille en retrait sur une colline : maisons blanchies à la chaux, ruelles étroites, habitants souriants qui baragouinent quelques mots d’anglais et qui parlent, à part leur langue, un peu de français : Campo Maior, Portugal. Si pendant un périple português l’endroit mérite une courte visite pour goûter le célèbre porc alentejano, il ne révèle sa magie et sa vraie joie de vivre qu’une fois à tous les quatre ans, ou « quand le peuple l’entend » (à lire quand les gens ont l’argent, le temps et l’énergie) pour organiser la Festas do Povo, das Flores ou dos Artistas (la fête des gens, ou des artistes des fleurs – traduction littérale, ne vous y fiez pas trop). En français, on dit « La fête des fleurs ».

Des milliers de fleurs en papier de soie décorent alors les rues de la petite ville qui se transforment en tunnels multicolores. Les habitants de la ville installent les fleurs sur des structures en bois la nuit qui précède la fête, afin que la surprise soit totale. Travaillée en secret – saine rivalité entre ruelles voisines oblige – la décoration est l’œuvre collective des habitants de chaque ruelle qui se réunissent en début d’année pour choisir un thème, les couleurs et les figures en papier qui seront faites.    

Une date pour le coup d’envoi de la fête est choisie et publicisée, car à tous les quatre ans, des milliers des visiteurs n’attendent que ce signal pour s’y rendre.

Cette année, la fête s’est déroulée du27 août au 4 septembre. F et moi étions de la partie : nous avons convaincus nos patrons de nous accorder quelques jours de vacances à partir du 27 août, nous avons payé une fortune pour les billets d’avion, car nous les avons achetés au dernier moment, en pleine période de pointe pour les compagnies aériennes. Nous avons même défié un ouragan qui clouait au sol certains vols et nous nous sommes rendus… avec le compagnon fidèle de nos vacances : la pluie. Non, mais pouvez-vous imaginer l’effet d’une forte pluie sur des fragiles fleurs en papiers de soie?!



Une bonne ondée était tombée le soir, avant qu’on arrive sur place. De l’eau dégoulinait encore et les fleurs avaient perdu leur fière allure. Ce n’est que le soleil brillant de toutes ses forces qui a apaisé ma tristesse. Le sourire des gens du pays qui travaillaient joyeusement à restaurer le tout a également contribué.






Nous y avons donné un coup de main, histoire d’entendre leurs récits, de nouer des amitiés, de rire et de goûter pleinement la magie de l’endroit. Nous avons marché jusqu’à la fatigue et pour nous reposer nous avons goûté le porc alentejano.






Mais une autre pluie déchainée nous a contraints de quitter, à regret, les lieux… avec l’espoir qu’en 2015, le peuple de Campo Maior aura le goût de se mettre au boulot et de concocter une autre fête des fleurs et que nous serions de la partie… sans pluie...


    
car on nous attend :)











plus d'info: http://fr.myeurop.info/2011/09/03/une-fete-des-fleurs-pour-oublier-la-crise-3217