Après nous avoir installés sur le toit de son restaurant
autour d’une table montée pour deux,
le chef arabe s’est empressé de nous préparer le souper.
Nous l’entendions s’affairer autour des casseroles
et nous regardions la grande ville chuchotant de toutes ses lumières – tapis à nos pieds endoloris de marche.
Le dernier Allahu Akbar s’était éteint au bord de la mer,
Quand le chef nous apporta le plat concocté :
Une merveille pour les yeux et pour le palais.
Un repas mémorable,
Dans un restaurant agencé pour nous deux.
Aujourd’hui, parce qu’il pleuvait,
j’ai eu la montagne pour moi toute seule.
La pluie crépitait,
la grisaille enveloppait la ville,
la solitude mon âme.
Cet état de grâce me ramena dans cette nuit magique
Et ce fut en souriant que je sois descendue vers le bureau.
Les souvenirs agissent parfois comme les couleurs des feuilles l'automne, ils font oublier le ciel gris :)
ReplyDeleteune chance, sinon le gris peut tuer ;)
ReplyDeleteC'est toujours aussi magnifique chez toi, Maura! La musique de tes mots, la splendeur de tes photos et la chaleur que dégage ta maison virtuelle parviennent à faire oublier toutes les teintes de gris possibles...
ReplyDeleteJe t'embrasse, ma belle amie!
Merci Rosie!
ReplyDeleteBonsoir MTB,
ReplyDeleteAvec un peu de retard (des soucis Blogger), je viens découvrir ton joli blog et te souhaiter la bienvenue dans mon petit salon de thé au jasmin.
J'ai fait une jolie balade chez toi, et je vais revenir pour mieux comprendre; j'aimerai situer, entre autres, ton lieu de résidence.
Le présent billet me fait penser à mon pays natal, mais je n'en suis pas sûre...
Je te souhaite une agréable soirée et à très bientôt.
Merci de ta visite. :)
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