Affamée comme une louve juste sortie de l’hiver, peu après 10 heures du matin, je descends en courant et je me dirige vers le petit restaurant thaï, Taïphon. Comme l’endroit était encore fermé, je regardais déçue le programme, quand le Chef m’a vue et s’est précipité pour déverrouiller la porte. Je lui explique que je suis affamée, mais que je comprends qu’il n’a pas ouvert encore. « No problem, I could prepare something for you, but I have no rice. » « I need something to eat. » Il me dit le nom du plat qu’il allait me concocter (que j’ai oublié sur le coup) et se met au travail, tout en s’excusant que l’opération prendra 5 minutes. Il m’offre une chaise et commence la magie. Silencieuse, je le regarde s’affairer autour des casseroles : mouvements précis, économie de gestes. Je cesse de le regarder, je tombe dans ma boîte à rêves. Cinq minutes plus tard, il met le plat préparé dans une boîte, ajoute une fourchette et une serviette, pose tout dans un sac, me le tend, me dit le prix. Efficace, avec un vague soupçon de sourire.
Je paie, je quitte.
Retournée au bureau, je mange. Il ne me reste qu’à prendre l’avion vers Thaïlande, la bouffe vaut la chandelle!
Bon, à peine rentré, voilà que j'ai envie de repartir... Tu donnes tant envie...
ReplyDeleteC'est l'idée: de partir, d'être toujours en route.
ReplyDeleteOui... je voyage un peu... mais la semaine dernière, j'étais tout simplement dans une maison familiale, dans le Centre de la France ;)
ReplyDeleteJ'imagine que le printemps était de la partie.
ReplyDeleteDe la neige dans ton jardin ? Je t'envoie un des derniers coins de ciel bleu aperçu ce soir...
ReplyDeleteS'il te plaît! Mes viola odorata ont survecu quand même!
ReplyDelete