Avec fracas, la ville est tombée dans le printemps
Poussières de fleurs et d’herbe
Se sont levées
Le bruit des oiseaux a tout couvert
Rescapée par miracle à toute cette débauche,
Je rentre au travail.
Situé dans un grand bâtiment de 15 étages où siègent plusieurs compagnies, mon bureau se trouve au dernier étage.
Trop paresseuse pour emprunter l’escalier,
Aujourd’hui, je monte vite en ascenseur : quatre hommes s’y précipitent.
Trois d’entre eux descendent et celui qui reste s’empresse de leur dire au revoir.
Évidemment, aucune réponse!
Je regarde sa déception, sourire amère-amusé dans le coin des yeux.
Astucieusement, je lui explique qu’ici, On ne dit pas bonjour ni au revoir. On s’ignore.
- Je suis un gars de la campagne, que voulez-vous, réplique-t-il, dépité.
- Une chance que des gens comme vous existent encore, Monsieur, lui dis-je tout sourire.
Avant de descendre, il me sourit gentiment et me souhaite une excellente journée.
Merci, à vous de même.
Et je mets dans ma voix toute la chaleur
qui manque dans une grande ville
comme la mienne.
C'est avec de grands pas de danse que je viens te rendre visite et te dire que c'est grâce à de chaleureuses et merveilleuses personnes comme toi que même les grandes villes froides retrouvent parfois leur joie de vivre...
ReplyDeleteRosie, merci de me rendre visite. Je ne suis qu'un humble observateur... qui parfois, essaie de réchauffer le monde.
ReplyDeleteEt tu y parviens...
ReplyDeleteRosie, tu es trop gentille. J'ai hâte de lire tes histoires! Comment va ta tante Clémence? Il me faut la continuation… ;)
ReplyDeleteÇa viendra! ;) Pour le moment, je suis comme une vraie queue de veau, compte tenu de la comptétition de danse qui arrive à grand pas... Je serai un peu plus prolifique lorsque cet événement sera chose (cauchemar?) du passé... ;)
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