Il y a un an, je vivais en pleine tourmente
organisationnelle. Je me sentais triste, car j’appréhendais les changements. Mais
les changements organisationnels sont comme la pluie ou comme la toux si
vous voulez : on ne peut pas échapper. Alors, j’ai subi lesdits changements :
un nouveau patron et ses exigences, un nouveau bureau, tout près de celui du
patron – pour surveillance accrue (je le taquine maintenant); pour qui tu sois
intégrée dans l’équipe (explique-t-il).
En employé incommode, au début, j’ai organisé des
batailles et des guerres : sans vainqueur, sans vaincus, car le nouveau
patron a su garder son calme. Pour ma part, afin d’éviter les énervements, j’ai
commencé à faire des blagues. Surprise, cet ex politicien de patron, savait
rire, en rajouter, ironiser finement… en plus de regarder attentivement, de
faire de constats et de prendre en compte les désirs de ses employés. Le mien c’était
plus de travail, des dossiers plus intéressants. Souhait exaucé! En 2011, j’ai
été submergée par le travail. Parfois énervée, prête à lui sauter à la gorge en
bon bouledogue, en le traitant de dictateur quand il n’acceptait pas mes
arguments, mais, au fond, toujours contente, heureuse et prête à relever de
nouveaux défis.
D’autres changements s’annoncent en cette fin d’année,
l’annonce officielle sera faite demain. Pas besoin de vous le dire, je crains
que cette année, encore une fois, il y aura parmi ces changements un ou deux
qui affecteront ma vie professionnelle.
Je carbure aux changements, c’est pour moi une
source d’énergie, de motivation intrinsèque… néanmoins, j’aimerais pouvoir échapper aux
changements une année. J’envisageais faire un bilan de carrière à la fin du 2012…
maintenant, il me semble que je ferai mieux de le dresser le plus tôt possible.
À demain…