Ce soir,
devant mon ordinateur, je suis contente que l’événement et les félicitations soient
maintenant choses du passé.
Le présent sollicite
toute mon attention. Il est glissant, gluant, prêt à avaler, une fois de plus,
le semblant de tranquillité acquis par hasard. Je sens le besoin de partir en
voyage, de découvrir un pays différent, d’écouter les histoires des inconnus,
de recharger mes batteries avant tout tremblement… ou aller dans le Grand Nord pour
entendre le vent, le sentir mordre mon visage… ou prendre la voiture et rouler loin
d’ici, l’abandonner en fin de voyage (quand je serais crevée de fatigue) et
revenir en avion pour reprendre le tran-tran quotidien.
Écrire, plonger
dans le travail…
Pour une personne qui carbure au changement, j’ai de drôles d’idées ce temps-ci…