Monday, October 4, 2010

Le retour des souliers (suite)

La vie se déroule d’ailleurs en plans quinquennaux que tout un chacun se sent dans l’obligation de dresser, de mettre sur papier, de clamer sur les toits et dans les réunions familiales ou entre amis, histoire de prouver au monde ses qualités de stratège chevronné capable d’organiser et de diriger l’avenir. Mais, la plupart du temps, l’avenir a le bon sens de nous échapper et de creuser espiègle son propre rivage.
Tout en sirotant son thé, IB regarde les nuages qui courent dans le ciel. Très tôt le matin, la pluie a dansé un flamenco passionnel sur les toits et les ruelles de la ville, mais le monde ne se retrouve pas lavé de ses péchés ou de sa hâte. Il en faut plus qu'une pluie...

4 comments:

  1. Merci.
    Je souffre actuellement de ce trouble de l'avenir incertain. Va falloir remettre les pendules à l'heure

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  2. :)

    Pourvu que l'avenir reste incertain ! Vivre ce que l'on connaît déjà, quelle barbe.

    Superbe retour d'IB

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  3. @Otli: C'est vrai. Mais avoir ne serait-ce qu'une légère portée de vue amène un peu de sérénité.

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  4. Comme je me suis ennuyée de tes écrits, de tes magnifiques photos et de ton humour décapant, Maura!

    Juste un petit clin d'oeil en passant pour t'embrasser bien fort, te dire que je t'aime et te faire savoir que je suis toujours vivante...

    Comme mentionné dans mon billet d'hier, je compte revenir rendre visite plus fréquemment aux blogues-amis vers la fin du mois... Enfin, je l'espère bien!

    Tu me manques énormément, ma jolie!

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