sur les solitudes et les voyages

il n'y a pas de solitude pendant un voyage... Il n'y a que le bonheur de bouger, d'explorer, de découvrir.

Ce printemps

À l’aéroport, On a perdu les bagages du printemps. Il s’est donc installé dans la ville avec toutes ses fleurs, ses herbes et sa joie de vivre, mais sans les pluies qui étaient dans les valises que Dieu a perdues. Oui, oui, notre ami, Dieu le Père-Vert de Rosie!

Essoufflée, la ville s’est mise à puiser dans ses réserves d’eau et à emmètre des avertissements : Interdit d’arroser les pelouses, de remplir les piscines, de gaspiller l’eau.

Pendant ce temps, Dieu jette de boules de chaleur en attendant d’avoir une meilleure idée.

Sommeil

Le brouillard est collé sur le monde
La terre est encore endormie
Ce ne sont que le soleil et les voitures
Qui sont réveillés en ce matin de début de voyage
Les humains nagent dans leurs rêves
-----------------------------------
Plus tard, je suis tombée en amour avec Bar Harbor. Irrémédiable!

As-tu aussi

¨Ötli m’a demandé « As-tu aussi, quelque part, un "autre" monde, un univers imaginaire qui te permet d'aborder les réalités de celui dans lequel nous vivons ? »

J'en ai deux: celui de l'écriture qui me permet de sublimer la réalité telle quelle et celui des voyages que j’entreprends passionnément (en rêvassant, en lisant ou/et en partant de chez moi armée de curiosité et d’un appareil photo). Je fais partie de ceux, chanceux et fous, qui, un jour, ont tout quitté pour se chercher ailleurs. Depuis, ma vie est un voyage en continu, même quand je reste au même endroit. Car, cet endroit est chez moi sans l’être vraiment…

J’ai perdu des habitudes, j’ai gagné en courage d’explorateur et en flexibilité.
J’ai perdu des amis, j’en ai trouvé d’autres.
J’ai donné ma bibliothèque, j’ai découvert le plaisir de fréquenter les bibliothèques publiques.

….

Voici la photo de mon bouleau jaune

tempête à Cape Cod

Hier

hier, ce fut magique: j'ai planté un arbre, mon premier. En bonne compagnie, j'ai mis en terre un très jeune bouleau jaune.

Je suis ravie de cette vie...

MBT dixit

La pire pauvreté c’est celle de l’esprit.

Une sorte de confrérie

Elle m’entend parler dans le corridor et vient m’inviter à son bureau : joyeux claquement de talons hauts, voix réjouie. Je me prépare une tasse de thé et j’y vais la rejoindre, un tas de papiers, nos papiers, sur les bras. Pour commencer, elle m’offre une datte, que je mets dans ma bouche pour en finir vite. Nous sommes toutes les deux pressées, donc elle commence à me parler. Bouche pleine, je la regarde en l’implorant de m’excuser : pour une fois, elle a réussi de me fermer… la gueule, je suis incapable d’articuler un mot. En riant de son exploit, elle mange une datte aussi. Maintenant, nous en sommes réduites au même état, mais nous rions de bon cœur.

Depuis un bon moment déjà, nous travaillons ensemble concentrées, en nous parlant doucement. Le bruit d’un pas décidé résonne dans le corridor. Nous sommes trois ici à avoir ce pas, me dit-elle rieuse. Joyeuse confrérie, je lui réponds et nous pouffons de rire comme des écolières.

aujourd'hui

... j'aimerais prendre mon ordinateur et partir.
J'aimerais être sur cette ruelle
y travailler toute une journée
sous le soleil
de cette ville

Fontana di Trevi

C'est le blog de Ötli qui m'a transporté dans cet endroit.



L'histoire dit qu'il faut jeter une pièce de monnaie en tournant le dos à la fontaine, avant de quitter Rome. "On dit" que celui qui fait ce geste est assuré de revenir à Rome afin de retrouver cette pièce.

En réalité, la monnaie est collectée par les autorités et envoyée à des œuvres de charité. Chaque matin, avant l'arrivée des touristes, la circulation de l'eau est coupée et la monnaie est aspirée sous la surveillance de la... police :)

Les fontaines de Rome...

grammaire...

La comodité des points d’exclamation!
La finalité des points.
La lourdeur des points d’interogation?

et les questions?

Mes prises du jour – histoires de pêche

En bonne pécheresse je suis allé à la pêche

Il était assis, en train de lire entouré d’eau.
J’ai sorti et armé mon appareil photo
Il m’a sentie, vue.

Nous nous sommes souri gentiment
Il a repris sa lecture, moi j'ai pris sa photo


En sortant du métro
Je le vois sur sa boule
Je ne veux plus sortir mon appareil… l’envie a battu la paresse

Hula hoop!

Mme pioche–enlève-tout

Acheter une grande maison semble vouloir dire se payer des troubles
Mais une fois que c’est fait, il faut embarquer âme et mains dans la refonte
Murs à laver
Balcons à peinturer
Jardin à refaire
Oh, surtout le jardin!

Depuis quelques semaines j’ai déclaré la guerre
Aux pissenlits
Au début, les jaunes fleurs avaient belle allure : fières, hautes, hautaines
Sans crainte, car, depuis des années, personne n’avait dérangé leur croissance tranquille

Armée d’une pioche
J’ai commencé à les enlever
À les mettre en tas
Avec amour : de si belles plantes!

La deuxième semaine, en me voyant arriver
Elles avaient l’air apeuré
Un peu, pas trop

Par la suite, elles ont commencé à se cacher, à se coller à la terre, petits yeux me quêtant parmi les herbes du gazon
Je les entends murmurer, se passer la parole : Mme pioche–enlève-tout est de retour, cachez-vous!!!!!

Sans chance… néanmoins elles sont si belles

Dommage que leur nom soit si laid!

Viola odorata

Les viola odorata ont envahi mon espace.
Je les adore!

Odorata... adorata :)