Nous avons frôle tous les quatre cette vieille cité grecque aux ruelles bordées de grandes et
belles maisons. Nous
avons mangé et ris ensemble comme des gamins. Je le voyais plus fatigué,
mais j'imaginais que l’âge, les pierres des chemins étaient les
coupables.
Belle cité où les hommes ne sont plus les
mêmes que ceux qui l’avaient habité au long de son histoire.
Non, lors d'un échange de population les grecs
furent remplacés par la population d'origine turque venue de Lesbos, de Crète
et de la Macédoine grecque. Aujourd’hui, la plupart des mosquées de la ville
sont des églises orthodoxes reconverties.
Comme des humains qui en avaient vu des
pareilles, ils n’ont pas émis de commentaires : la vie est semblable peu
importe sous quel ciel se déroule. De plus en plus esseulé et détaché de
toute cette grouillante humanité qui le fatiguait et qui m’épuise, il a parcouru
la ville, mais s’est attardé au bord de la mer pour embrasser un arbre.
Le soir,
nous avons écouté la mer et pris en verre sur le balcon.
La vie a continué… un peu.
Prendre un verre, écouter la mer ...on n'est pas loin du paradis !!!
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