Tuesday, January 27, 2015

polie? non, désolée!

Lunch chez la PDG avec les anniversaires du mois de décembre et janvier. La discussion n’est pas très animée, mais au-delà de l’obligation d'y être, un certain plaisir  semble s’immiscer. Assis devant moi à la grande table du conseil, mon collègue me demande depuis quand je prends l’autobus sur St-Charles. Depuis le 5 janvier, j’ai recommencé à utiliser le transport en commun, je réponds avant de me rendre compte que s’il le sait, c’est parce qu’il a dû me voir… Je m’excuse.

J’ai vu, tu es absorbée par le livre que tu lis. En effet, je suis en pleine période de boulimie… culturelle.

Et en été, tu prends ton vélo sur Lafayette. Je le regarde : oups, toi aussi? Oui, mais moi j’arrête aux feux rouges et aux arrêts obligatoires, tandis que toi, sans casque de surcroît, non. Hm, c’est étrange, j’avais l’impression que je respecte toutes les règles de circulation, pour ce qui est du port d’un casque, je m’en fiche, j’ai donné des instructions à ne pas être ressuscitée si jamais…


Une illusion perdue : j’avais l’impression que je suis une personne polie, qui salue toujours. Apparemment, je ne le fais pas : je suis trop distraite!

Wednesday, January 14, 2015

looking for - suite

La vie était un combat pour mes parents et cette philosophie personnelle a meublé mon enfance et mon adolescence. Comment je me suis donc entiché d’une gamine pourrie qui passait son temps devant ses fringues, quand elle n’était pas occupée avec un travail d’assimilation et d’accommodation? Comment je me suis retrouvé mêlé à ses démarches futiles de développement personnel que les riches gâtés des sociétés occidentales s’offrent pour remplacer toute responsabilité envers les autres. Non, mais cela rime à quoi cette recherche continuelle de soi? 

Je l’avais rencontrée lors d’un de ses épisodes de simplicité volontaire. Elle riait de bon cœur, avait une belle lumière dans le regard et semblait vivre légèrement et insouciamment.