Sunday, November 3, 2013
Wednesday, October 30, 2013
Un voyage vers l'Autre
Un coup de tête et nous
voilà partis vers la première destination qui répondait à nos critères. Pas
grand-chose en fait. Il fallait que l’avion quitte vendredi, le soir, après 21
heures et que le retour soit possible 11 jours plus tard, un mercredi, pas trop
tôt le matin.
C’est ainsi que nous avons
acheté des billets vers la cité éternelle.
Ce n’était pas le but de notre voyage, car cette cité que nous adorons
ne se trouvait pas sur notre « wish list ». Le premier train et nous
voilà partis, après un exténuant vol de nuit, vers Napoli. Nous avions lu des chroniques favorables et… effrayantes,
signe que les voyageurs voient le monde différemment.
Toujours curieux, nous nous
posions des questions quant à la catégorie dans laquelle nous allions nous
ranger : les charmés ou les mécontents?
J’étais fatiguée à mourir,
j’avais assez de ma vie au bureau et des moments pénibles vécus depuis la fin
du printemps. Je voulais réfléchir, retrouver ma motivation, des solutions pour
ne pas perdre ma tête. Autant de motifs pour ne pas être apte pour un
voyage en terre… difficile.
Dans le train qui nous
portait vers Naples, F surtout a parlé avec un couple bizarre : une dame
âgée et son fils d’apparence insolite. Nous les avions remarqués dans le train
de Fiumicino – Termini. Très attentionnés l’un envers l’autre, se
parlant doucement, trainant leur bagages sans hâte, ayant quelque chose de beau
et de serein dans les regards.
Fatigués, nous étions
quand même attentifs aux êtres humains qui nous entouraient et en voyant ce
couple étrange, nous ne pouvions qu’être subjugués par cette entente qui
semblait régner entre eux.
Dans le train, nous avons
appris qu’il s’agissait d’une mère et de son fils et qu’ils voyageaient depuis
plusieurs semaines à travers l’Europe pour voir la terre natale de la mère et
la famille disperse un peu partout sur le vieux continent.
Des Américains de San
Francisco, discrets et charmants grâce à cette chaleur humaine, àcette entente
un peu hors du commun qu’on rencontre rarement entre parents et enfants,
surtout après un voyage de plusieurs semaines. Ah, ces voyages qui peuvent
détruire une relation!
Sunday, July 28, 2013
Tuesday, June 11, 2013
Monday, June 10, 2013
Saturday, June 8, 2013
Wednesday, May 15, 2013
Sunday, May 5, 2013
Wednesday, March 20, 2013
savoir lire...
ce matin, je suis passée laisser les livres à la Grande biblothèque. C'était encore fermé, j'ai donc choisi une chute et je me suis mis à laisser les livres tomber un après l'autre.
Un jeune home s'approche et m'explique que la chute devant laquelle je me trouve est dédidée aux documents audio-video.
Que voulez-vous, je lui explique à mon tour, je ne sais pas lire...
Un jeune home s'approche et m'explique que la chute devant laquelle je me trouve est dédidée aux documents audio-video.
Que voulez-vous, je lui explique à mon tour, je ne sais pas lire...
Tuesday, February 12, 2013
Monday, February 11, 2013
EJ - une amie
J’ai fait
sa connaissance il y a dix ans. Une femme brillante, caractère fort dans une
petite enveloppe qui a eu deux enfants et a vécu en quatre pays. EJ parle couramment
trois langues, suit des cours à l’université, visite des musées et se meurt de
vieillesse et de solitude. Depuis de mois, je n’ai pas trouvé le temps et la
force d’aller la voir. Je lui promettais toujours, j’en remettais à plus tard.
Depuis
trois semaines, nous projetions à aller ensemble pour visiter une exposition
temporaire sur les samouraïs. Elle n’avait
pas le temps, la force, elle avait une urgence…
Samedi, je lui ai donné un coup de fil et je lui ai dit qu’à 10h 30 elle
doit d’être prête pour notre visite.
Nous y
sommes allés (F est venu avec nous). À 10h 30, elle était prête, habillée, à
son habitude, avec beaucoup de soin, coiffée, sourire aux lèvres.
Après l’exposition, F l’a invité chez nous pour qu’elle puisse regarder les photos de notre dernier voyage. Grande voyageuse elle-même, maintenant confinée chez elle à cause de ses pas chancelants et de sa santé précaire, EJ a accepté enchantée.
Arrivée à
la maison elle s’est installée sur le sofa avec le iPad dans ses bras. Tandis
que F est allé acheter du vin, j’ai commencé à
préparer le repas tout en bavardant gentiment, tout en lui expliquant
les photos, les endroits, les gens que nous avions rencontrés.
Après un bon
moment, le silence est tombé : je la regarde, elle s’était endormie. Je
laisse tout et je la couvre. EJ ouvre ses yeux, bleus comme le ciel d’automne
et me dit qu’elle est confortable, qu’elle n’a besoin de rien. Je retourne à
mes casseroles, elle se rendort et se réveille
deux-trois minutes avant que nous soyons prêts à l’inviter passer à table.
Dans la
voiture, de retour vers sa maison, elle nous raconte que le 5 février, elle
avait célébré, seule, 38 ans depuis qu’elle avait quitté son pays d’origine.
As-tu de regrets, je lui demande. Non, me répond-elle… mais après la mort de
mon mari c’est la solitude qui me harcèle. Les enfants sont loin et ont leur
vie, mes amis ne sont plus dans ce monde. La solitude est mon pire ennemi…
Voilà la
raison d’une nuit d’insomnie et d’une tristesse que j’ai lourdement portés aujourd’hui.
Wednesday, February 6, 2013
8-10
Depuis le
retour de vacances, je compte les semaines qui me restent avant de sortir le
vélo. Dans le scénario idéal (fonte de neige, nettoyage des pistes, ouverture
du pont pour les cyclistes), il me reste à endurer huit semaines. Dans celui
noir… jusqu’au 15 avril. J’ai hâte!
En attendant, je regarde les vélos qui affrontent l’hiver sur les trottoirs...
En attendant, je regarde les vélos qui affrontent l’hiver sur les trottoirs...
ou ailleurs.
Tuesday, February 5, 2013
Remarque...
Depuis quelques années, il voulait suivre un cours de vitrail. Un samedi froid comme tous les autres, dans le centre culturel du "village", comme je me plaise à nommer la ville ou nous habitons, nous avons remarqué la liste des cours proposes en soirée et celui intitulé « initiation au vitrail », était en premier lieu.
Il s'inscrit sur le coup.
Rentré de son premier cours, il me dit: « il n'y a que de belles filles dans mon cours ». Je le regarde un peu étonnée, car c'est rare qu'il énonce de jugements si... sexistes. Devant mon regard, il continue, impassible « ... toutes de retraitées ».
Thursday, January 10, 2013
Tempête
Il est devant la voiture en se demandant comment faire pour la sortir du banc de neige. Il
commence à enlever la neige avec ses mains. Aimable, Monsieur le Passant s’arrête
et lui demande s’il n’a pas de pelle. Mais oui, lui répond F gentiment, mais la pelle se trouve dans le
coffre-arrière…
Retour et
après, tempête. Qui donne plus?
Le palais des vents - Jaipur
Le Hawa Mahal ou Palais des vents a été construit en 1799 à la demande du maharaja Sawai Pratap Singh par l’architecte Lal Chand Usta. Il fait partie du complexe du City Palace a Jaipur, en Inde. Le nom Palais des vents est dû à la conception particulière qui laisse passer le vent pour apporter de la fraîcheur dans le bâtiment.
Il ne s'agit pas d'un palais à proprement parler...
Il permettait aux femmes du zenana (le harem hindou), qui avaient l’interdiction de sortir du palais, de contempler les rues de Jaipur et de savoir ce qu’il se passait dans la ville par les 953 petites fenêtres qui percent la façade de cet étonnant édifice, derrière lesquels elles pouvaient voir sans être vues. Le Hawa Mahal jouxtais les chambres du harem.
Il ne s'agit pas d'un palais à proprement parler...
Il permettait aux femmes du zenana (le harem hindou), qui avaient l’interdiction de sortir du palais, de contempler les rues de Jaipur et de savoir ce qu’il se passait dans la ville par les 953 petites fenêtres qui percent la façade de cet étonnant édifice, derrière lesquels elles pouvaient voir sans être vues. Le Hawa Mahal jouxtais les chambres du harem.
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