parce qu'il faut découvrir:
Lévon
Sunday, August 23, 2009
Tuesday, August 18, 2009
des rêves et des larmes
Si je te parlais des rêves inaccomplis,
De mes rêves,
Des larmes m’empêcheraient de retourner chez moi
Mes larmes
Sur le coup, j’ai ressenti juste la force du choc en comprenant qu’elle, plus que moi, est l’histoire de ses échecs
Que non seulement il n’y a pas de Dieu sur son chemin,
Mais que le soleil,
son soleil,
brille de l’autre côté de la montagne la montagne de ses rêves inachevés,
de ses désirs perdus chemin faisant
Néanmoins, accomplir un rêve coûte cher
Et il faut payer non avec de l’argent comptant, moins important parce qu’il s’agit d’une ressource renouvelable,
mais de tout son être
Et L’Être est une denrée rare dans le monde de l'Avoir
Depuis quelques années, je cours après certains de mes rêves
J’en ai laissé d’inaccomplis et ils me hantent parfois avec la même douceur d’un poison, d’un parfum capiteux et horriblement cher.
Mais le chemin va de l’avant plein de surprises à chaque méandre
Je ne fais que suivre des traces
Les traces de mes rêves
Sans regrets
Mais pleine d’attentes
Gare aux attentes, la déception est leur jumelle
Et je suis un enfant unique…
De mes rêves,
Des larmes m’empêcheraient de retourner chez moi
Mes larmes
Sur le coup, j’ai ressenti juste la force du choc en comprenant qu’elle, plus que moi, est l’histoire de ses échecs
Que non seulement il n’y a pas de Dieu sur son chemin,
Mais que le soleil,
son soleil,
brille de l’autre côté de la montagne la montagne de ses rêves inachevés,
de ses désirs perdus chemin faisant
Néanmoins, accomplir un rêve coûte cher
Et il faut payer non avec de l’argent comptant, moins important parce qu’il s’agit d’une ressource renouvelable,
mais de tout son être
Et L’Être est une denrée rare dans le monde de l'Avoir
Depuis quelques années, je cours après certains de mes rêves
J’en ai laissé d’inaccomplis et ils me hantent parfois avec la même douceur d’un poison, d’un parfum capiteux et horriblement cher.
Mais le chemin va de l’avant plein de surprises à chaque méandre
Je ne fais que suivre des traces
Les traces de mes rêves
Sans regrets
Mais pleine d’attentes
Gare aux attentes, la déception est leur jumelle
Et je suis un enfant unique…
Chaleur
La chaleur court à perdre haleine
Cheveux défaits, visage déformé par le smog
Elle galope comme une folle dans le tintamarre des chantiers, se perd dans le dédale des rues chahuteuses, sous les arbres, parmi les herbes
C’est juste l’été qui retient son souffle et contemple
Sans sourciller
L’exploit de ses derniers jours.
Cheveux défaits, visage déformé par le smog
Elle galope comme une folle dans le tintamarre des chantiers, se perd dans le dédale des rues chahuteuses, sous les arbres, parmi les herbes
C’est juste l’été qui retient son souffle et contemple
Sans sourciller
L’exploit de ses derniers jours.
Monday, August 17, 2009
Venise - voyage éclair
Samedi, nous sommes partis en quête de Venise… en Québec.
Il y avait dans l’air le relent d’eau, d’algues. Il y avait même de l’eau.
Les similitudes s’y arrêtant, nous sommes restés en amour avec la vraie Venise
Il y avait dans l’air le relent d’eau, d’algues. Il y avait même de l’eau.
Les similitudes s’y arrêtant, nous sommes restés en amour avec la vraie Venise
Provisoire - définition de travail
Il n’y a pas de définitif, juste des états provisoires
Toute une discussion pourra s’imposer afin de trouver une définition de travail du mot provisoire…
Éphémère l’oiseau colibri que nous avons vu dimanche matin dans notre géranium…
Ensemble, nous avons acheté la plante : toute petite, intimidée par le froid et la pluie. Elle était au tout début de son existence, installée dans un petit pot, transitoire.
Ensemble nous l’avons transplanté dans un pot plus large et nous nous sommes installés dans l’attente temporaire. Elle est devenue une cascade maintenant, pleuvant des roses pétales en concurrence avec cette pluie maudite, épisodique.
Ensemble, sur le balcon, nous nous sommes assis à la regarder, miracle momentané, fragile bonheur passager.
C’est à ce moment que j’ai vu l’oiseau : petit, plongé dans la cascade rose, remuant continuellement ses ailles.
Ne retourne pas brusquement ta tête, je lui ai chuchoté, il y a un colibri dans notre géranium.
Ensemble, nous avons embrassé d’un seul regard l’oiseau qui s’est éloigné un peu de la plante, histoire de se laisser admirer…
Il est parti vite, en nous laissant le bon goût d’une provisoire magie.
Suis-je douée à ce point pour le provisoire?
C’était quoi déjà la définition du mot?
Toute une discussion pourra s’imposer afin de trouver une définition de travail du mot provisoire…
Éphémère l’oiseau colibri que nous avons vu dimanche matin dans notre géranium…
Ensemble, nous avons acheté la plante : toute petite, intimidée par le froid et la pluie. Elle était au tout début de son existence, installée dans un petit pot, transitoire.
Ensemble nous l’avons transplanté dans un pot plus large et nous nous sommes installés dans l’attente temporaire. Elle est devenue une cascade maintenant, pleuvant des roses pétales en concurrence avec cette pluie maudite, épisodique.
Ensemble, sur le balcon, nous nous sommes assis à la regarder, miracle momentané, fragile bonheur passager.
C’est à ce moment que j’ai vu l’oiseau : petit, plongé dans la cascade rose, remuant continuellement ses ailles.
Ne retourne pas brusquement ta tête, je lui ai chuchoté, il y a un colibri dans notre géranium.
Ensemble, nous avons embrassé d’un seul regard l’oiseau qui s’est éloigné un peu de la plante, histoire de se laisser admirer…
Il est parti vite, en nous laissant le bon goût d’une provisoire magie.
Suis-je douée à ce point pour le provisoire?
C’était quoi déjà la définition du mot?
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