Sunday, June 28, 2009
Saturday, June 20, 2009
l'impossible
Il m’a toujours dit qu’un vrai homme doit faire au moins trois choses pendant sa vie pour pouvoir se considérer entier:
1. Planter un arbre
2. Construire une maison
3. Faire un enfant.
Vous n’allez pas, quand même, rechigner sur l’ordre!
Pour ce qui est de la dernière condition je me demande pourquoi lui-même a attendu jusqu’à la quarantaine pour enfin accepter de faire un enfant. Et cela juste après avoir subi la pression de toute sa famille traditionaliste et conservatrice qui lui avait inoculé les même préceptes qu’il essaie de me refiler maintenant. Et il avait quand même quoi offrir : son monde traditionaliste et toute la cohorte de rites et de valeurs…
En ce qui me concerne...euh, je vais m'en tenir au fleurs - l'éphémère me convient mieux que le durable.
1. Planter un arbre
2. Construire une maison
3. Faire un enfant.
Vous n’allez pas, quand même, rechigner sur l’ordre!
Pour ce qui est de la dernière condition je me demande pourquoi lui-même a attendu jusqu’à la quarantaine pour enfin accepter de faire un enfant. Et cela juste après avoir subi la pression de toute sa famille traditionaliste et conservatrice qui lui avait inoculé les même préceptes qu’il essaie de me refiler maintenant. Et il avait quand même quoi offrir : son monde traditionaliste et toute la cohorte de rites et de valeurs…
En ce qui me concerne...euh, je vais m'en tenir au fleurs - l'éphémère me convient mieux que le durable.
Wednesday, June 17, 2009
Soleil sans compromis
Elle sort rencontrer le soleil
Elle se prélasse dans les rues
Elle s’achète des chaussures, deux paires, car tout le monde le sait : les chaussures ne s’achètent qu’en paire!
On la voit se diriger, boîtes de chaussures sous le bras, vers le Chinatown
Le soleil et la liberté à ses trousses
Distraite, elle ne voit que le bonheur en état pur :
celui de flâner dans une ville étrangère encore, devenue la sienne depuis toujours,
celui de flairer le couple de vieux chinois qui se tiennent par la main – deux poupées aux mouvements presque mécaniques.
Le vieil homme s’est acheté des pâtisseries chinoises et marche au ralenti en s’appuyant sur sa canne
Il s’assoit, en prenant tout le temps du monde
Il sort un gâteau de son sac
Il le morcelle doucement
Il avale un morceau
Il jette un autre
Gros, paresseux, le pigeon se presse à avaler le morceau de gâteau. Goulûment. Vite. Avant les autres pigeons qui traînent dans les parages.
Le vieux Chinois en jette plusieurs morceaux, au grand bonheur des pigeons qui se bousculent.
Il les regarde sans expression sur le visage,
Il les disperse en agitant sa canne :
Nuage de pigeons
Paresseux, sans crainte.
Il reprend le jeu.
Elle se lève et se dirige vers lui
Au même moment, en guise de cadeau, le vieil homme fait monter le nuage de pigeons qui la frôlent.
Libre, enfant du soleil-même, elle rit, libérée de toute angoisse : de vieux Chinois il y en a plein la planète! Et elle s’éloigne, boîtes de chaussures sous le bras…
Elle se prélasse dans les rues
Elle s’achète des chaussures, deux paires, car tout le monde le sait : les chaussures ne s’achètent qu’en paire!
On la voit se diriger, boîtes de chaussures sous le bras, vers le Chinatown
Le soleil et la liberté à ses trousses
Distraite, elle ne voit que le bonheur en état pur :
celui de flâner dans une ville étrangère encore, devenue la sienne depuis toujours,
celui de flairer le couple de vieux chinois qui se tiennent par la main – deux poupées aux mouvements presque mécaniques.
Le vieil homme s’est acheté des pâtisseries chinoises et marche au ralenti en s’appuyant sur sa canne
Il s’assoit, en prenant tout le temps du monde
Il sort un gâteau de son sac
Il le morcelle doucement
Il avale un morceau
Il jette un autre
Gros, paresseux, le pigeon se presse à avaler le morceau de gâteau. Goulûment. Vite. Avant les autres pigeons qui traînent dans les parages.
Le vieux Chinois en jette plusieurs morceaux, au grand bonheur des pigeons qui se bousculent.
Il les regarde sans expression sur le visage,
Il les disperse en agitant sa canne :
Nuage de pigeons
Paresseux, sans crainte.
Il reprend le jeu.
Elle se lève et se dirige vers lui
Au même moment, en guise de cadeau, le vieil homme fait monter le nuage de pigeons qui la frôlent.
Libre, enfant du soleil-même, elle rit, libérée de toute angoisse : de vieux Chinois il y en a plein la planète! Et elle s’éloigne, boîtes de chaussures sous le bras…
Tuesday, June 16, 2009
Simple définition
La barrière de l’impossible – en perpétuellement déplacement dans la pensée et l’agir d’un être humain.
D’ailleurs, l’impossible, tant que tu es vivant ne tient que d'une définition personnelle, façonnée par la peur… la plus part du temps.
Peur de quoi?
De vivre, de foncer, de changer, de partir…
D’aimer, de haïr, d’aimer encore et de le dire…
De faire confiance et de se laisser trahi…
De fuir et d’affronter…
De faire la paix et de déclarer la guerre, de faire encore la paix…
Je ne cesse pas de me demander avec quelle définition opérationnelle du mot impossible travaille mon illusoire Dieu?!
D’ailleurs, l’impossible, tant que tu es vivant ne tient que d'une définition personnelle, façonnée par la peur… la plus part du temps.
Peur de quoi?
De vivre, de foncer, de changer, de partir…
D’aimer, de haïr, d’aimer encore et de le dire…
De faire confiance et de se laisser trahi…
De fuir et d’affronter…
De faire la paix et de déclarer la guerre, de faire encore la paix…
Je ne cesse pas de me demander avec quelle définition opérationnelle du mot impossible travaille mon illusoire Dieu?!
Tuesday, June 9, 2009
perte...
Il y a quelques jours, j’ai perdu une illusion.
Samedi matin, pendant que je m’apprêtais à concevoir l’annonce offrant une récompense pour la retrouver,
j’en ai perdu une autre…importante, fondamentale même.
Aujourd’hui, j’en ai perdu encore deux.
À ce rythme, sous peu, je risque de me vider de mes illusions
Et il ne me restera qu’à pleuvoir
Pour remplir mon monde.
Une chance que je ne suis pas une bouteille…on pourrait voir le vide en transparence…
Samedi matin, pendant que je m’apprêtais à concevoir l’annonce offrant une récompense pour la retrouver,
j’en ai perdu une autre…importante, fondamentale même.
Aujourd’hui, j’en ai perdu encore deux.
À ce rythme, sous peu, je risque de me vider de mes illusions
Et il ne me restera qu’à pleuvoir
Pour remplir mon monde.
Une chance que je ne suis pas une bouteille…on pourrait voir le vide en transparence…
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