Friday, January 9, 2009

Histoires d’autobus

Ils sont tous encore ensommeillés le matin en autobus
Profitant encore d’un lest de sommeil avant d’affronter la journée
Tranquilles
Assis ou debout.
Elle? Mais elle est debout cherchant le soleil dans sa sacoche
Le soleil s’échappe sous la forme d’une grande, lumineuse orange qui courre et s’arrête dans les pieds de l’autre
L’autre bouge ses pieds mal à l’aise d’être dérangée dans son rêve matinal et voit étonnée
L’orange soleil continuant donc sa course folle dans l’autobus endormi
Deux femmes à la poursuite d’un soleil impossible à apprivoiser

Et moi riant de bon cœur en les regardant.

Elle dort sur sa chaise et je la regarde blonde et fatiguée
Un gant soumis à ses pieds pleurant de solitude
Le sien?
Grandes bottes en fourrure, sac à l’allure écolière et en dessous un autre gant perdu dans ses pensées pleurant lui aussi sa solitude
Je ramasse le soumis et je l’assoie doucement, sans mot, sur son sac allure écolière
Sa voisine de banc voit le geste et sourit
Je retourne son sourire – quoi de plus contagieux qu’un sourire?!
La GRIPPE!

Soirée en autobus:
Lire “Golda” d’Elinor Burkett en souriant aussi car
“man was made out of soft earth and woman was made out of a hard rib” (old Jewish proverb)

Plus
“ In History 101, no one teaches us that within a decade or two, history will have moved on, casting doubt on much of what we learn. We discover hidden details, new dimensions, and unforeseen consequences. […] In the process, we rip the past out of its context and edit it according to our own needs and values, superimposing the present where it cannot belong. Christopher Columbus, once an intrepid explorer, turns into a racist plunderer five centuries later. […] As our experiences, our priorities, and our understanding are transformed, so too is our view of the past.
But distance doesn’t necessarily make a sharper lens; it simply adjusts our focus.”

No comments:

Post a Comment